| Pendant
ces siècles, la domination romaine marquait cette
Provincia Africa et généra de puissants édifices
aux imposantes colonnes marmoréennes et aux sols
recouverts de mosaïques, illustrant ainsi la vie
opulente et l’aisance de leurs hôtes.
Dans les profondeurs de la Provincia, les romains
avaient découvert un minéral rare qui sut flatter
leurs demeures. Si la blancheur souveraine du
marbre de Carrare avait séduit les empereurs,
ces derniers furent tout aussi sensibles au Giallo
Antico de Chemtou, marbre
aussi précieux que le porphyre qui offre une gamme
de tons et de nuances de couleurs allant du doré
à l’ivoire. Ses dominantes jaunes dégradés veinés
de rose allaient permettre une grande variété
de décorations dans des monuments glorieux qu’ils
allaient ériger, non seulement en Afrique romaine,
mais aussi dans les théâtres d’Oranges
et d’Arles, la villa
d’Adrien à Tivoli ou
au gymnase d’Adrien à Smyrne.
Mais la source de ce mythique Giallo Antico
finit par tarir. Ré exploitées puis ré oubliées
au XIX ème siècle, les carrières renaissent aujourd’hui
à une vie nouvelle grâce aux fondateurs
d’ARTEMIS.
Cette redécouverte redonne vie au passé ; de nombreux
artistes et artisans recréent depuis les superbes
marqueteries qui faisaient la splendeur des sols
romains. Les architectes et décorateurs les ont
intégrés à leurs réalisations : sols de mosaïques,
tables de marqueterie de marbres, compositions
alternant terres cuites et marbres en de subtils
mélanges.
Aujourd’hui, Le Giallo Antico est
extrait de manière artisanale et avec économie
d'une carrière impériale Romaine à Chemtou
dans le nord de la Tunisie à côte de la ville
antique de Bulla Regia, célèbre pour ses maisons
souterraines.
A ARTEMIS,
nous employons le Giallo Antico
dans les oeuvres sculptées (colonnes, pilastres,
vasques, lavabos, petites sculptures, etc.) mais
également pour l’élaboration de revêtements,
dans le calepinage
et la mosaïque.
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Le
Kedhel |
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Le keddel
est une de ces roches qui ne manquent pas
de qualités décoratives et qui a connu une
faveur spéciale dans les constructions romaines
et tunisoises.
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Les carrières de Kedhel sont
situées dans la banlieue sud de Tunis.
La production en Kedhel a
été très diversifiée ; éléments architecturaux
(blocs, fûts, bases, chapiteaux, sarcophages),
éléments décoratifs, inscriptions, objets
usuels, toutes ces formes ont été taillées
dans des blocs de dimensions très diverses.
De nos jours, la production de placages
et revêtements en Kedhel
prend de la place. Ces revêtements en
Kedhel sont produits avec différentes
finitions (satinée, vieillie ou sablée)
qui cherchent toujours à conserver l’aspect
et le charme naturel de cette pierre.
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Le Noir Berbère & Noir Aziza |
C’était le
marbre noir le plus apprécié de l’antiquité
pour sa dureté et sa résistance. Son grain
fin et compact forme un fond noir contrastant
avec des veines d’un blanc pur, rouille ou
rose tendre, nuancées délicatement d’un gris
clair.
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Le Vert Majus |
| Ce
marbre vert et resté depuis l’antiquité pratiquement
inconnu et peu utilisé. La taille réduite
des gisements ne permet qu’une extraction
artisanale de blocs de petites dimensions.
Il a la dureté du granité, une trame fine
et dense. |
| Sa chaude
couleur vert olive avec les transparences
des fonds sombres souvent enrichies de veines
brun foncé et rouille ; les fonds clairs ressemblent
à des aquarelles délayées de vert plus tendre. |
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